Panier

Depuis longtemps, j’avais envie de tout plaquer et partir loin. En 2013, j’ai donc rendu mon logement et quitté mon travail. Depuis, je vis sur les routes. Après avoir fait le tour du monde, je suis rentrée quelques semaines embrasser ma famille. Je suis ensuite repartie pour un tour, d’abord vers le Sud et la Mauritanie, puis vers le Nord et la Suède. J’écris donc cet article d’Orléans, ma ville natale – qui cela tombe bien, est située pile poil entre le Sud et le Nord !

À chaque passage en France, je retrouve ma famille, mes amis et mes anciens collègues, ainsi que des connaissances lorsque je me rends en ville. Tous me demandent : alors, tu deviens quoi ???

Ma réponse est toujours la même : je voyage. Entre sentiment de surprise et mouvement de crispation, voici leurs réactions…

1) Mais t’as pas peur ???

C’est LA question par excellence. Autrefois, notre instinct nous faisait ressentir la peur pour nous protéger d’un danger qui nous menaçait. Il s’agissait alors d’un réflexe de survie, aiguisé, animal, fiable.

Aujourd’hui – et depuis que l’Homme a appris à allumer un poste de télévision – nos peurs sont dictées par la désinformation de masse. Ce conditionnement que nous subissons sur le long terme ne nous permet plus d’accorder une chance à l’autre, à l’inconnu et au monde. Lorsque j’écris des articles comme celui sur le voyage nomade, on me reproche ma trop grande jeunesse et ma naïveté. Lorsque je raconte autour de moi que j’ai décidé de tout plaquer et partir loin, on évoque tout de suite les craintes liées à ma future retraite. Lorsque j’explique que voyager m’a enseigné le lâcher prise, on me qualifie de hippie totalement inconsciente.

J’ai pourtant peur parfois. La différence est que j’ai appris à gérer mon angoisse et à relativiser mes craintes. Je suis prudente, rationnelle, mais je ne suis plus sous l’emprise de peurs infondées. Je connaîtrai les mêmes mésaventures que ceux qui ont peur – ou peut-être un peu moins si l’on croit à la théorie des prophéties autoréalisatrices. Pour autant, je ne laisserai plus ce sentiment d’insécurité régir ma vie.

Aujourd’hui, mon vœu le plus cher est le suivant : si je faisais une mauvaise rencontre, j’espère avoir en moi les ressources suffisantes pour ne pas perdre cette foi en l’Homme. Je prie pour parvenir à garder à l’esprit ces milliers de belles histoires qui m’ont émue à travers la planète.

tout plaquer et partir loin

Kadia, ma seconde maman, en Mauritanie

Alors, j’explique tout cela, et on me regarde avec de grands yeux avant de passer à la question qui suit généralement.

2) Mais tu vas t’arrêter quand ???

Comme j’ai décidé de vivre autrement et d’adopter un quotidien qui sort de l’ordinaire – bien que nous soyons de plus en plus nombreux à faire le grand saut – il est souvent difficile de concevoir que l’aventure puisse durer sur le long terme. Là, je repense à tant d’autres aventuriers rencontrés sur la route, et je me dis que si certains tiennent le coup, pourquoi pas moi ?

Si j’ai choisi de tout plaquer et partir loin, ce n’est pas pour arrêter là cette vie trépidante, quitter si tôt cette liberté incroyable, perdre cette excitation quotidienne liée à l’aventure, ou rentrer chez moi, tout simplement. D’ailleurs, quand il m’arrive de passer par Orléans, c’est pour mieux repartir. Et puis, de foyer, je n’en ai plus.

Nous sommes à mon sens trop conditionnés : nous pensons que l’enrichissement personnel n’est possible qu’avec une vie stable, un travail stable, et un logement stable. Pourtant, n’y a-t-il pas de meilleure école de la vie que le voyage ?

Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.

Xavier Maniguet


tout plaquer et partir loin

En pleine session d’auto-stop au Laos ! / Crédits @St Marc The Wanderer

3) Mais tu vas faire quoi après ???

Avant de penser à l’après, je tente de remplir au mieux le présent. Si je parviens à utiliser l’essentiel de mon temps de façon réfléchie et constructive, je n’ai pas d’inquiétude à avoir au sujet du futur. J’ai aujourd’hui adopté un mode de vie plus lent (la slow life), et cela m’épanouit quotidiennement.

Quand l’envie m’en prendra, je pourrai toujours m’arrêter quelque part, retrouver mon ancienne profession de travailleuse sociale, sinon écrire, ou bien encore faire quelque chose de totalement inattendu. En apprenant à vivre avec peu, j’ai vite réalisé que tout irait bien, quoi qu’il en soit. Je pourrais passer ma vie à construire mon après, puis réaliser trop tard que le temps qui m’était imparti venait de s’écouler. Ou écouter mon instinct, tout plaquer et partir loin à jamais en suivant mes rêves et dévorant la vie à pleines dents. J’ai tranché.

Vient ensuite la question incontournable, celle sensée me remettre les deux pieds sur terre, ou glisser adroitement une pointe de jalousie dans la conversation.

tout plaquer et partir loin

J’ai bien tranché même… Carnaval de São Paulo, Brésil.

4) Mais ça doit te coûter une fortune ???

Sur ce point, j’explique la réponse suivante. J’ai choisi une façon de voyager alternative. J’utilise beaucoup de techniques pour minimiser les frais et poursuivre l’aventure plus longtemps. Je pourrais m’arrêter et travailler, mais tant que je suis en mesure de satisfaire mes besoins, je n’en ressens ni l’utilité ni l’envie.

J’avais bien sûr économisé lorsque j’avais mon précédent emploi, ce qui me permet de continuer à payer mes visas, ainsi que des transports lorsque je ne suis pas d’humeur à faire de l’auto-stop, une chambre en auberge de jeunesse si je suis fatiguée, et un peu de nourriture quand je n’en trouve pas.

Pourtant, au fil des mois, mes techniques se sont améliorées grâce à l’expérience et aux rencontres que j’ai pu faire. J’ai appris à voyager sans argent, et je suis désormais en mesure de ne plus rien dépenser ou presque.

Enfin, avec un peu de chance, mon blog finira par être dans le top vingt des blogs de voyage français. Je deviendrai alors riche, je découvrirai le luxury travel, et je prendrai ma retraite au soleil. Copacabana, Zakynthos, Waikiki : j’irai n’importe où tant que le nom est cool (le Larzac ça sonne bien aussi).

tout plaquer et partir loin

En attendant, mon bureau du jour : la plage de Koroni, en Grèce

5) Tout plaquer et partir loin, c’est le pied non ???

Si j’ai choisi cette vie, c’est qu’elle me convient. Les rencontres, l’aventure et l’inattendu la rendent belle. Comme je le dis souvent, j’ai une chance inouïe de voyager.

Toutefois, ce mode de vie demande des sacrifices importants. Je suis loin de mes proches, et lorsque je rentre quelques temps, je dois courir partout régler des problèmes administratifs ou des soucis médicaux, et voir mon entourage à la chaîne.

Il m’arrive qu’avoir un chez-moi me manque. Je pense d’ailleurs à faire prochainement du pet sitting (m’occuper d’animaux et garder une maison) quelques temps pour rester un peu plus longtemps au même endroit. Je réfléchis aussi à l’achat d’un van, qui me permettrait de me déplacer tout en emportant mon lit douillet avec moi, pourquoi pas d’ici quelques mois.

Pour répondre à la question, oui, j’ai la belle vie. Il m’arrive donc de susciter un peu de jalousie, mais pourtant peu de personnes apprécieraient réellement de vivre cette expérience. Enfin, pour ma part, ma vie, je l’aime, et c’est bien cela qui compte non ?

tout quitter et partir loin

Tout plaquer et partir loin, l’appel de la liberté… Photo prise à la Table Mountain, au Cap, en Afrique du Sud

Tout ça pour dire que si vous me rencontrez un jour, si vous souhaitez me poser des questions sur mon mode de vie, ou me demander pourquoi voyager si longtemps, mettez-y s’il de la gaité et de l’optimisme ! Ne me demandez plus si j’ai peur, ou quand vais-je m’arrêter et pour faire quoi.

Demandez-moi plutôt quels sont mes plus beaux souvenirs. Questionnez-moi sur mes plus belles rencontres. Interrogez-moi sur mes prochains rêves à accomplir. Soyez sûr que je ne regrette pas d’avoir fait le choix de tout plaquer et partir loin. Ne cherchez pas à tout comprendre de ma vie, mais laissez-moi l’opportunité de vous transmettre un peu de un peu de cette foi en l’Humanité, de cette confiance dans le monde…

Livre voyager sans se ruiner

À lire

Dans cet ouvrage de plus de 200 pages, Jérôme du blog Traversée d’un monde nous donne ses conseils avisés pour partir en voyage avec un petit budget. Il y regroupe ses astuces tirées de 8 années d’expérience, ainsi que des témoignages, des réflexions et des photos. C’est le livre idéal pour tout baroudeur débutant, qui voudrait pouvoir Voyager sans se ruiner !

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J’espère que cet article vous aura donné des ailes ! Pour aller plus loin, je vous invite à retrouver mon article vous racontant comment vivre sur la route, ainsi que tous les autres textes de mon blog évoquant ma vie nomade et l’intégralité de mes récits de voyage !

Enfin, si vous avez des questions, ou si vous avez déjà vécu ce type d’aventure, n’hésitez pas à partager votre expérience avec nous, en laissant un petit commentaire ci-dessous…

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  • Raph dit :

    Je prévient en avance, ça fait un peu caprice d’enfant

    Salut salut, en lisant ton article je me suis dit « Donc tout ce a quoi je pense depuis 2 ans (je précise que j’en ai 15) est possible ?!! » petit topo sur ma situation familial, mon père est agriculteur double actif donc il travaille tout le temps et ma mère n’a qu’un travail mais aide beaucoup mon père, mon principal problème est le fait que mon père en veut beaucoup et s’étonne quand je ne le suit pas (pour etre exact, il hurle) il voudrait que je reprenne toute « l’affaire familial » et quand je travail moins que ce qu’il faudrait sur par exemple couper du bois (oui parce qu’ils nous reprochent a ma mère et ma soeur d’avoir VOULU la maison dans laquel nous sommes actuellement) il me fait sa moral à base de: « tu verra quand tu sera grand tu bossera 24h sur 24… comment dire sans faire mauvais genre… c’est pas la vie que je veut, j’ai envie de partir loin, d’explorer les USA a pied, en stop, a cheval ou autres style de transport un peu ancien mais quand j’ose lui dire ça ça le met hors de lui, je ne sais donc pas comment lui dire que je ne vais pas forcément tout reprendre derrière lui sans qu’il se vexe (je précise qu’il est du genre « boulot boulot boulot, héritage, héritage, héritage, famille famille famille donc il est capable de m’en vouloir pour le reste de sa vie et de la mienne a cause de ça) et d’un autre coté, j’ai une vision assez… simple du voyage (j’ai quitté le pays que deux fois, une pour une classe découverte a Londre et une autre pour aller en italie (a la frontière de là où j’habite, les hautes alpes))d’un autres coté, a part ma mère qui a été compréhensive quand je lui décrit mon « projet »(j’ai quand meme inclus une dose d’étude et d’experience à l’armée pour l’aspect défense et soin et peut etre aussi pour rendre ce projet plus acceptable pour mes parents)je n’ai aucune attache à part ma mère (pas de relation amical très forte ou de relation amoureuse) mais ça me parait tellement incroyable de me dire que peut-être un jour, il n’y aura plus que la route, la musique et moi…

  • Aurélie dit :

    Bonjour Astrid,
    Merci pour ton partage. Voyager c’est partager!
    Si ton coeur, ton âme sont en paix, je ne vois pas pourquoi tu devrais arrêter ton rêve.
    Le problème de l’homme, c’est qu’il a toujours besoin de donner une raison à tout, à comprendre, à raisonner.
    Et si il y a quelque chose qu’il ne peut comprendre, alors c’est très souvent negatif.
    Ton vrai courage se trouve dans ta volonté de suivre ta voie.
    Moi, je t’avoue que quand mes enfants seront grands et qu’ils vivront par eux-mêmes, et bien je me demande si je ne prendrai pas le même chemin que toi.
    En espérant que la santé suive évidemment. Je pense avoir besoin aussi de me retrouver face à moi-même, à me dépasser (mes peurs, mes angoisses, mes vraies envies aussi). J’ai toujours aimé rencontrer de nouvelles personnes, les écouter, etc.
    En attendant je te souhaite une belle continuation dans ton choix de vie.
    Bonne route, Aurélie

    • Merci Aurélie pour tes gentils mots, qui me font plaisir à lire ! Je te souhaite à mon tour une très belle continuation dans cette longue aventure qu’est la vie… Prends soin de toi, et vis pleinement chaque seconde <3

      • Meng cha dit :

        Salut , je t’envie j’y pense énormément, j’ai un de fond et je pense que c’est réalisable en tout cas tu me fais kiffer

  • Amandine dit :

    bonjour,

    j’ai 20 ans, et le voyage, ça me bouffe les os depuis des années. Seulement, je me suis toujours laissé retenir jusqu’à ce l’envie s’étouffe à petites goulées. Et pourtant, j’ai des sursauts parfois, qui se sont réveillés cette année, d’où ma présence ici.
    Alors voilà, j’ai une question qui me taraude : est-ce que vous connaissez des moyens, ou des réseaux, pour rencontrer des voyageurs « apprentis », au au contraire des « mentors », avec qui faire ses classes ? parce qu’au final, j’ai l’impression que sauter le pas, c’est lié à un basculement dans l’équilibre urgence/confiance en soi, et comme j’ai appris à faire taire l’urgence comme on fait taire la faim …

    Merci à vous de vivre et d’oser.

    amandine

    • Coucou Amandine, je te réponds par mail 😉

      • Isaline dit :

        Bonjour,
        J’aurais un peu près la même question qu’Amandine..
        Je vais avoir 22ans dans 6jours encore cette nuit je ne peux réussir à dormir.. car encore une fois je ressens cette frustration ce cris au fond de mon cœur et qui m’étouffe.. ces mot.. « je veux partir loin! » Une année de plus s’écoule et je me rends juste encore plus compte que le monde me passe sous le nez cette unique vie que j’ai et avec la quelle je veux vivre le maximum ! Voir tout ce qui est possible de voir de merveilleux dans ce monde !
        Mais à la place je me débats dans des jobs qui m’ennuie tous plus les un les autre je me sens enfermé dans cette vie cette rengaine.. je me sens forcer de tenir dans un moule qui ne me correspond pas juste par ce que le monde dit que je dois faire les choses comme ça…
        Comment je peux enfin libéré mon esprit de tout ça ou puis-je trouver des personnes qui on cette même envie et avec les quel on pourrait s’aider a ce lancée ?

        Merci pour ton partage

        Isaline

        • Chloé dit :

          Salut Isaline,

          Je me permets de te répondre car ton message m’a touchée.
          Je me revois il y a 2 ans à travers toi aujourd’hui. J’avais 20 ans à l’époque (je vais en avoir 23 dans 2 semaines) et j’étais très mal dans ma peau avec cette pensée omniprésente de « Je veux partir …. et loin ». Je voulais découvrir plus que ce métro/boulot/dodo qu’on nous assigne dès qu’on fini nos études. Moi qui n’étais pas spécialement aventurière, j’avais ce besoin de nouvelle décourte presque vital qui m’obsédait toutes les nuits. Et j’ai réussi à passer le cap quand l’urgence de partir était devenu plus importante que le besoin de rester. Parce que oui, tout ce qui me retenait c’était des excuses. Alors je les ai prise une par une et je les ai surmonté. En me renseignant beaucoup, en me rassurant auprès de personnes qui avaient déja sauté le pas (comme tu le fais ici).
          J’ai pris un billet aller pour l’Australie et je suis partie 6 mois après avec mon sac à dos de 13kg sans savoir grand chose au voyage et à l’aventure, mais avec une curiosité et un sentiment de liberté débordant. J’y suis restée 1 an et 8 mois. Et même si ça aurait pu se finir sur une note plus positive (je suis rentrée pour des raisons de santé), ça reste la plus belle expérience de ma vie. J’ai beaucoup appris en étant seule là bas (et encore tu verras qu’on est jamais vraiment seule quand on voyage en solo en étant une nana).

          Aujourd’hui je cherche un emploi et je cherche un peu à me recréer une routine que j’avais perdu en voyageant, parce que c’est ce dont j’ai besoin en ce moment. Mais je ne sais pas combien de temps ça restera parce que cette envie de bouger et de découvrir des nouvelles choses n’est pas très loin.
          Le retour est loin d’être facile et je le savais bien en partant. Mais honnêtement, je ne regrette en rien d’être parti là bas. La vie est bien trop courte pour se soucier de ce qu’il se passera dans 6 mois, 1 an, 2 ans,…
          Alors ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas y penser et essayer de le prévoir un petit peu, mais surtout, il ne faut pas que ce soit un frein à réaliser tes rêves.

          Si je peux te donner des conseils que j’ai appris de par ma première expérience, je te dirai :
          – Questionnes-toi sur ce qui t’empêche de franchir le pas (niveau financier, différentes peurs/obstacles)
          – Analyse-les et donnes toi les moyens de transformer ces points sombres en sources de lumières (trouve toi un autre taff si besoin, économise, renseignes toi et entoures toi de personnes qui sont dans la même optique que toi, ça booste)
          – Trouves ta destination et le mode de voyage qui te correspond (toujours en te renseignant). Il y a des pays qui sont plus facile pour voyager seule quand on est une femme.
          – Et une question que j’aurai du me poser à l’époque : Est ce que tu ne fuirai pas quelque chose en France en partant aussi loin ?
          Si je me permets de te la poser c’est que c’était mon cas et j’ai mis plusieurs mois à l’accepter. J’ai compris que si je n’y faisais pas face, ici ou ailleurs, ça me suivrait toute ma vie. C’est quand j’ai pris le taureau par les cornes et que j’ai fait face à mon passé et mes démons que j’ai pu pleinement profiter du voyage. Parce que je ne m’attendais plus à ce que ce soit différent là où j’étais et j’étais plus dans une posture d’acceptation, ce qui m’a aidé à changer, à grandir.

          J’espère que ce message t’auras un peu aidé.

          En tout cas si tu as des questions sur l’Australie, n’hésite pas à m’envoyer un message 🙂

  • Michèle dit :

    Bonjour Astrid
    J’aime la clarté de ton récit et ce qui s’en dégage. Je suis partie moi aussi, en quittant mon travailet mon appart pour voyager pendant deux ans en Amérique du Sud en stop . C’était en 1980 mais je retrouve à travers ton récit des sensations que j’ai éprouvés. Comme toi, je me suis rendue compte que je n’étais pas seule à voyager en lâchant prise pour suivre mes rêves. Autour de moi j’ai eu peu d’encouragements avant mon départ, mais plutôt des peurs, des réticences.
    A mon retour, par contre il y avait parfois de l’admiration dans les yeux de mes proches quand je racontais ce que j’avais vécu, comme si il y avait en chacun de nous des rêves d’ailleurs qui sommeillent.
    Le voyage permet de belles rencontres et c’est aussi une belle manière de se rencontrer soi-même, d’affronter ses peurs et d’accepter ses différences.
    J ‘ai continué à voyager, en Afrique, en Europe puis j’ai suivi d’autres rêves… l’amour, la famille mais aussi la création artistique… l’essentiel est de rester vivants!
    Aujourd’hui quand je parle de voyager à nouveau, les mêmes peurs autour de moi me parlent d’un monde qui a changé… et prétendent que ce n’est plus possible…
    Merci de montrer le contraire
    Michèle

  • Froz dit :

    Bonjour Astrid, ça fait rêver, et si seulement je ne faisais pas qu’en rêvée ahah! Mais tjrs dans me tête le fameux COMMENT?? Comment y arriver pour résumer ma pensée, comment franchir le pas, ne pas inquiéter tout le monde ou pire blesser son entourage? Et encore d’autre « comment!? » Je n’ai pas encore parcouru tout ton blog mais aurais tu des livres, ou autres à conseiller? Par rapport à ta démarche. Merci d’être la et de nous faire partager ton Voyage. Il est beau d’exister DEHORS

    Sarah

    • Salut Sarah et merci pour ton message, c’est gentil hihi ! A la question comment, je répondrais juste : lentement. Je crois que prendre le temps d’y aller à ton rythme, étape par étape, sans te mettre la pression ni inquiéter tes proches te laissera la liberté de réaliser tes rêves sans trop d’embûches ! Fais-toi confiance, fais-leur confiance, et tout devrait bien se passer ! Bon vent à toi 😉

      • Alain MICHEL dit :

        Bonjour Astrid, Je suis en admiration devant ta vie. J’ai 57 ans et je viens de me retrouver au chômage. Plus envie de bosser, plus envie de vivre dans cette société qui me dégoûte de jours en jours. Je crois que, dès que j’aurai vendu mon bien immobilier, je ferais comme toi ou peut-être avec un camping car je ne sais pas encore. Je pourrais continuer mes propos en te faisant plein d’éloges mais finalement un seul mot suffit : Bravo!!
        Prends soin de toi

  • toto dit :

    salut…j’ai fait ça quelque temps…et puis parfois on fait des enfants…et là, c’est pas pareil….

    • Salut, c’est sûr que ça change la donne, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui fait que je n’ai pas d’enfant 😉 Cependant, de nombreuses familles vivant en camping-car ou autres parviennent à conjuguer le tout, en faisant les sacrifices qui s’imposent. Je crois que la vie devient triste dès lors que l’on se sent prisonnier de nos propres choix, mais ce n’est que mon avis… Bonne continuation !

  • sebastien dit :

    Salut ,

    Blog Sympa , j’ai 49 ans ( et demi bientôt) , je suis pilote et j’ai donc beaucoup voyagé dans ma vie. A tel point que le voyage me rebuterais aujourd’hui : je dois m’expliquer .
    Les voyages c’est genial ! mais quand on le fait pour de l’argent , c’est mon cas , eh ben ca devient le « boulot ».
    Du coup je pense reprendre gout au voyage … mais pas en avion !

    • Ah oui c’est sûr… Je ne prends normalement jamais l’avion non plus, car comme vous dites il y a tout de même mieux pour voyager 🙂 Bonne continuation à vous !

    • Maddy dit :

      Je m appelle maddy j ai 40 ans je voudrais moi aussi tout plaquer et vivre comme je l ai toujours souhaité libre et sans attache je sais que jai les ressources pour j ai une comment dirai je atypique. J ai déjà beaucoup voyagé,me suis expatriée …une crainte pour la suite j ai une santé fragile et un traitement au quotidien. Je trouve ta vie très  » normale  » pour ma part… si tenté que ca existe « le normal « et quoi que l on fasse les gens se poseront toujours des questions alors….alors j ai 2 questions pour toi ou es tu maintenant et que préfère tu dans ton quotidien.et la 2 eme c est as tu rencontré des gens dans ta situation qui parvenait a vivre cette vie épanouie en ayant quelques soucis de santé et des limites physiques…tu te doute que la dernière question est pour m aider a y voir plus clair sur les difficultés eventuelle d entreprendre cela danq mon cas…et oui parfois la vie vous oblige a prévoir mais j ai fais ca pendnat longtemps et ca ne m a pas rendue heureuse alors pourquoi pas essayer autrement…j espère que tu auras mon message et que la ou tu es,tu es juste bien .et que les aventure et le partage qui font ton quotidien t enrichisse ( je pense bien plus qu’un travail regulier et un petit pécule en banque) au plaisir de te lire …ou que tu sois

      • Bonjour Maddy et merci pour ton message qui fait chaud au coeur. J’espère que tu vas bien et que côté santé ça va aussi 🙂 Pour tenter de répondre à tes questions, aujourd’hui je suis dans mon van dans l’Est de la France, et ce que je préfère c’est la possibilité de prendre mon temps, et d’être libre de faire ce que j’aime au quotidien. Ce qui me plait moins, c’est que mener cette vie nécessite de faire beaucoup de sacrifices, et parfois de travailler 2x plus que si j’étais simple salariée : il n’y a pas de job parfait ! Concernant ta seconde question, peut-être que tu peux jeter un œil sur le blog de Roulettes et sac à dos, tu y trouveras sûrement pas mal d’infos… Voilà, je te souhaite une très belle continuation, et te dis au plaisir ! Prends soin de toi 🙂

  • alves dit :

    salut.
    Moi j’ai 35 ans et partage tout tes sentiments exprimer dans ta belle aventure écrite et photographique.
    Fils d’immigré, aujourd’hui je suis presque seul et me dit que c le moment surement pour moi de tenter une aventure à la recherche de l’endroit parfait pour moi et y déposer mes affaires le temps d’y être heureux. Changer de culture, de rytme et de priorité m’envi énormément.
    Bonne continuation à toi et merci

  • corneloup rachel dit :

    Salut! J’ai 48 ans, je m’appelle Rachel. Tout d’abord Merci pour tout ça, c’est juste du bonheur! J’ai, depuis des années, cette idée qui me trotte dans la tête… partir en stop ou autre… faire le tour du monde etc… As tu des conseils? Merci d’avance! 😉

    • Lefebvre dit :

      Bonjour,
      J ai 38 ans et a cette envie perpétuelle de vouloir partir loin d ici.
      Ton récit donne vraiment envie de faire le pas direction cette nouvelle aventure.
      Partir seul ou à deux ?
      Ça voys dit rachel?
      Cdt

    • Bonjour Rachel, merci pour ton message, je te souhaite de vivre une belle aventure alors ! Je te laisse découvrir mon blog plus en profondeur car je crois que la plupart de mes conseils s’y trouvent 🙂 Et si tu as des questions plus précises n’hésite pas ! Bon vent à toi…

  • Chloé dit :

    Je n’ai qu’un mot à dire : Waouh ! Depuis cet aprem, je n’ai pas lâché ton blog ! Tes aventures sont incroyables et ta manière de penser, de voir le monde, d’apprécier la vie simplement et sans artifice est très inspirante.

    Dans 4 mois, je quitte la France pour l’Australie, et ce, pour une durée indéterminée. Premier voyage seule avec comme unique compagnon, mon sac à dos. J’ai énormément de chance d’être soutenue par mes parents et tout particulièrement par ma mère. Mais forcément, n’ayant que 20 ans (21 ans en Australie si tout va bien 😉 ), certains pensent que c’est trop tôt, que je devrai aller jusqu’en Master et que je fou ma vie professionnelle en l’air. D’autres encore m’envoient ce genre de réflexions : « ça va, t’as la belle vie », « oh c’est cool, tu pars en vacances ». Au début je cherchais à leur expliquer ma démarche, ma façon de vivre cette expérience et puis face à leur plus ou moins incompréhension, j’ai fini par comprendre que je le faisais pour moi, et non pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, donc ça ne servait à rien de perdre du temps à essayer de leur expliquer.
    Comme tu l’a si bien dit, je suis également persuadée que le voyage est la meilleure école pour former la jeunesse (mais pas seulement), pour se découvrir soi même, pour prendre confiance en soi,… La routine dans laquelle la société nous pousse à nous conformer (métro, boulot, dodo, mari, maison, enfants,…) ne m’attire pas du tout, elle me fait fuir même. Je respecte tout à fait ceux qui veulent à tout prix avoir une grande carrière professionnelle et construire une famille. Simplement aujourd’hui, ce qui allume cette étincelle en moi et qui me pousse à me lever chaque matin c’est l’idée de sillonner les sublimes routes que le monde peut nous offrir, que ce soit à pied, en vélo, en van, en stop (tes articles m’ont bien donné envie de tester), à la découverte de nouvelles cultures et à la rencontre de personnes toujours plus adorables, altruistes et souriantes. J’ai décidé de suivre mon instinct plutôt que d’écouter la jalousie ou la peur d’autres personnes.

    Merci à toi d’avoir créé ce blog magnifique, rempli de bons plans, d’aventures extraordinaires et surtout de passion et de coeur (certains de tes articles m’ont mis les larmes aux yeux). Il me conforte dans ma décision de partir loin de tout. En espérant te rencontrer un jour sur mon chemin, je te souhaite que le meilleur dans la poursuite de tes aventures, qu’elles ne s’arrêtent jamais !

    • Salut Chloé ! Quel plaisir de lire ton message, je te remercie profondément d’avoir pris le temps de m’écrire ces mots qui m’ont réellement touchée… Je te souhaite de vivre une magnifique aventure en Australie, avec de belles rencontres, quelques surprises et découvertes, ainsi que de réaliser certains de tes rêves… Tu as raison de voyager pour toi, et non pour prouver quelque chose aux autres… Mais tu as l’air d’être déjà partie sur le bon chemin, alors je ne peux que te souhaiter qu’il soit long et épanouissant ! Si nos routes se croisent, je ne suis jamais contre un café, et d’ici là je te souhaite bon vent, ici et à l’autre bout du globe… Prends soin de toi !

    • Natsou dit :

      Bravo Chloé pour ton ambition. Ce message date d’y il y a 4ans et je te souhaite d’avoir pu réaliser ton rêve. Tu es jeune mais avec une vraie belle ambition….Si tu as pu partir ,peux-tu nous faire un petit retour.
      Merci et bonne continuation.

  • GAUBERT Damienne dit :

    Encore un très grand et beau moment à lire tes récits ! Bonne route Astrid. Continue à nous régaler. Je te souhaite que ça dure le plus longtemps possible et pour le reste, je ne doute pas que ton blog soit classée dans les vingt premiers, mais te sera -t-il possible de vivre une vie de riche amitiés

  • Antoine G dit :

    Je repense à une citation de Confucius que j’aimerais bien avoir en entier:

    « Ils usent leur santé pour gagner des fortunes et puis dépensent des fortunes pour soigner leur santé […]
    Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et mourront comme s’ils n’avaient jamais vécu. »

    On peut lire peu mais bien ! 😉

    Ma mère m’a dit une des rares fois à la trentaine où j’étais enthousiaste pour bosser(j’ai jamais bossé à 44ans):
    « Oh , mais si tu bosses, tu vas payer des impôts ! »
    Alors oui, la liberté même infinitésimale fait peur à ceux qui se ‘sont trompé de vie’.
    Merci d’exister.

  • Camomille dit :

    Très joli article. Si cette vie te plaît et que tu y arrives, pourquoi la changer? Mieux vaut être positive, mieux vaut passer pour une hippie que pour une aigrie. 🙂 Profite bien de tes aventures!

  • Florence dit :

    Toujours aussi sympa tes articles. J’espère qu’on se rencontrera un des ces quatre, à Orléans ou ailleurs. Et promis je ne te demanderai pas si t’as peur 😉

    • Coucou toi! Alors comment tu vas? J’espère que ton périple avance bien 🙂 C’est marrant, Orléans c’est petit : je viens d’apprendre par hasard que ma mère travaille avec ton père!!! J’espère aussi te croiser un de ces jours, et avec grand plaisir 🙂 Bonne route, bises

  • Emilie dit :

    Bravo pour ton article. Il faut continuer de vivre comme tu le souhaites tant que tu en as la possibilité. Tu nous fais voyager grâce à tes articles. Profite de chaque instant.
    Bonne route.

  • stefan cv dit :

    On me pose souvent ces questions et sachant que je ne sais pas ce que je fais dans 3 jours alors penser au delà c’est pire. Lorsque l’on voyage, on développe des compétences et on peut faire face à l’imprévu.

    Lorsque les personnes ne sont pas au courant, ils ont des craintes et c’est normal. IL faut le vivre pour le réaliser.

    • Haha oui je me retrouve bien dans ton commentaire 🙂

      C’est sûr que dans une société qui prône la peur et le repli sur soi, il est « normal » d’avoir peur. Mais lorsque l’on s’ouvre sur le monde, il est « normal » de souhaiter témoigner de la réalité des choses 🙂 Bonne route à toi!

  • Superbe article! C’est sûr que ta façon de voyager ne correspond pas à celle de la majorité mais j’admire! Bonne remontée vers le Nord 😉

  • Laurent dit :

    Le luxury travel, YES !! On monte un collectif, ça me botte vraiment comme angle d’attaque 😉
    Ce qui n’est pas évident au fond, c’est que ta manière de vivre est en gros décalage avec celle de 99 % de gens. Hors, quand les gens posent des questions, ça correspond le plus souvent à où en es tu par rapport à leur conception de ce dont tu as besoin dans la vie pour être bien. Le plus souvent, on n’est pas très à même de se projeter dans la manière de vivre de quelqu’un d’autre en fait, même si on est curieux. Par exemple, je ne vais jamais demander à quelqu’un s’il a acheté un appart ou une voiture, car ce sont deux choses qui me passent par au-dessus de la tête, même si en l’occurrence, c’est un rêve pour la personne en question.
    Ta manière de voyager demande tout de même un engagement que peu de personnes envisagent, y compris parmi celles qui voyagent, donc pas évident de trouver du monde sur la même longueur d’onde, mais c’est aussi ce qui rend la lecture de ton blog bien plus intéressante que le tout-venant parfois un peu fade !
    Bref, ne change rien, quoique, le luxury travel, c’est tentant cette histoire 😉

    • Salut Laurent,

      Luxury travel : I’m in! 🙂

      C’est certain que ma manière de voyager qui est devenue ma façon de vivre sort de l’ordinaire, d’où cet article. J’ai pas mal d’amis et de connaissances qui me lisent, et c’était aussi pour moi un moyen de prendre le temps de trouver les bons mots pour leur expliquer mon projet et mes motivations. Je pense d’ailleurs que sans ne faire changer d’avis personne, partager mes sentiments et mon expérience permet à de nombreux proches de mieux comprendre mes choix. Et puis, si au passage, cela peut permettre à mes lecteurs de me connaitre un peu plus ou d’échanger sur nos expériences de vie respectives, tant mieux!

      Bon alors, on le réserve quand ce 5 étoiles? Bon retour en France… Hâte de te lire… 🙂

  • Peter dit :

    « T’as pas peur ? Tu vas t’arrêter quand ? Tu fais quoi après ? » .
    Toute ces questions ont pour racine la peur ceux qui la posent cherchent de manière plus ou moins consciente par nos réponses à se rassurer sur leurs propres vies.
    Ce qui explique pourquoi certains se mettent en colère, car cela remet en question le petit monde mental qu’il se sont crée sur ce que devrait être la vie ( problème au passage qui fait souffrir la majorité d’entre nous car au lieu d’accepter la vie telle qu’elle est nous nous battons et souffrons pour qu’elle se conforme à l’idée qu’on a d’elle ce qui est quand on y réfléchis bien absurde et stupide).
    Tu fais quoi après ? J’ai déja eu à plusieurs reprises cette question j’avais répondu:  » Après avoir fais ce que j’aime qu’est ce que je vais faire ? C’est bien ça ta question ? Et bien je vais continuer à faire ce que j’aime « .
    Le  » T’as la belle vie toi !  » m’arrive encore de temps en temps et quand je choisis d’y répondre c’est par effet miroir  » La belle vie ? Par rapport à qui ?
    Un chef d’entreprise ? Un champion de football ? Un jeune étudiant ? Un retraité ? Un moniteur de ski ?  »
    J’ ai dans ma vie eu la chance de cotoyer des estropiés des personnes à qui il manquait un ou plusieurs membres, d’autres étaient gravement malade et n’en avait plus pour longtemps puis d’autres en bonne santé mais ne mangeant qu’un jour sur deux et malgré ça ces êtres humains possédaient une joie de vivre extraordinaire.
    Cette leçon de vie m’a fait comprendre qu’il n’y a pas de belle ou laide vie mais simplement l’interprétation que l’on en fait et c’est cette interprétation qui ajoute de la souffrance psychologique à au pire des cas une douleur physique.
    Ces piques de jalousie montre qu’ on est dans le juste ( je ne suis pas un globe trotter mais j’ ai un mode de vie atypique aussi), nous renvoyons par nos actes leurs propres peurs, nous remettons en cause leurs croyances.
    J’ ai aussi eu la chance ( et pas la malchance pour moi) de faire plusieurs mauvaises rencontres ( où ma vie était en danger) et j’en ai tiré plusieurs enseignements, j’ai pris conscience que si j’étais né dans le corps de ces gens que j’avais eu leurs parents leurs éducations (ou absence d’éducation) que j’avais grandi dans leurs cultures et vécu les mêmes expériences je n’aurai pu agir différement de la manière dont ils ont agi avec moi, cette prise de conscience à fait naître une forme de compassion à l’égard de tout les êtres, je ne dis pas que je suis Jésus, Bouddha, Krishna ou Lao Tseu j’ai toujours un Ego lol mais une certaine maturité « spirituelle » c’est faite en moi.
    J’arrête là mon prêche lol, j’apprécie ton blog et te souhaite de le continuer.
    Aalaykoum salâm.

    • Salut Peter,

      Tout d’abord, merci pour ce message qui complète parfaitement mon article. Tu as totalement raison (et en plus tu m’as fait marrer : « après avoir fait ce que j’aime, qu’est-ce que je vais faire? »). Si jamais on a l’occasion de se croiser quelque part, ça serait avec plaisir, je suis certaine que tu aurais beaucoup à m’apprendre sur la route, la vie, et la liberté.

      Bon vent sur les routes ou dans la vie, ou ttreq salama pour te répondre en arabe 🙂

  • Merci à vous pour ces encouragements 🙂 Bon vent à tous les deux également!

  • de Cokovin dit :

    le combi et le voyage j’y pense un peu plus chaque jour… ! L’idée fait son chemin, puis ce sera moi 🙂 Ton parcours donne envie. Je découvre tes valeurs et ce mode de vie « freegan ». Merci et bonne continuation comme on dit 🙂

  • jemin64 dit :

    ça fait rever, je partage pour que tu deviennent la n°1 du blogging français 😉

  • Nathalie dit :

    Quand je te lis, je me dis que le monde serait encore meilleur avec plus de personnes comme toi! Une belle personne, avec un beau projet de vie! Continue de suivre tes envies! Et continue d’écrire! Tu es inspirante!

  • yalena dit :

    Pour avoir vécu peu de temps la vie que tu mènes, je sais qu’elle ne m’a convenu que temporairement et j’ai du « affronter » les mêmes questions (car il s’agit bien d’affronter la jalousie, les peurs irrationnelles, les qualifications de hippie idéaliste…) Tu n’as sans doute pas besoin de le lire mais je te l’écris quand même : des gens comme toi il en faut, c’est purement GENIAL de vous rencontrer, enrichissant, original et plein de fantaisie.
    Je crois connaitre nos différences pour avoir lu ton blog mais aussi nos similitudes. Le fait que tu aimes ta vie telle quelle est un rare trésor et ça devrait suffire à tout le monde je trouve.
    🙂 Keep going on babe 🙂

    • Hey 🙂

      Merci pour ce très gentil message de soutien qui me touche beaucoup. Je te répondrai que des lecteurs comme toi il m’en faut, pour trouver le courage de continuer.

      Merci de suivre mon aventure et de me porter à travers le monde. Je te dis à un de ces jours sur la route, le monde est petit! 🙂

      Bises

  • Caph dit :

    « Avant de penser à l’après, je tente de remplir au mieux le présent. »
    C’est ce que j’essaye de faire, mais pas toujours facile à mettre en oeuvre !

    Continue à être toi-même 🙂

  • Prisca dit :

    Tu crois que tu pourrais faire du luxuary travel??? Je n’ai pas l’impression! lol

    Tu as l’air bien là où tu es et comme tu es! Alors continue!

    Bisous bisous

    • Je ne sais pas : jamais testé! Mais bon, faut pas mourir idiots comme on dit 🙂 En attendant, ma tente me convient très bien… Bises

      • XUAN CORNE dit :

        bonjour Astrid ,
        Bravo , je te félicite , tu es courageuse, j’aimerais faire comme toi , ai une famille des enfants , et vient de plaquer un boulot qui ne me plaisais guère , qui a duré 17 ans . Je cherche une reconversion , ou ce modèle que tu vis me conviendrais , mais la famille me fait hésiter, trop de risques , mais l’effet confinement a eu raison de mon emploi qui de toute façon ne me convenais guère .

        Je te souhaite bon courage pour tes nouvelles aventures .

        BISES

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