Panier

L’auto-stop est dangereux : combien de fois n’ai-je pas entendu cette affirmation ! S’il existe effectivement quelques risques indéniables liés à la pratique, cette notion de danger est toutefois à prendre avec des pincettes. Pour autant, et pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai eu du mal à rédiger cet article.

Tout d’abord parce que, la veille de sa publication, voyageant alors seule quelques temps au Kirghizistan, il m’est arrivé deux ou trois mésaventures (que je vous raconterai dans mon prochain récit de voyage). Ironie du sort ou remise en question : j’opte toutefois pour la première hypothèse.

Comme dans la vie de tous les jours, certaines tragédies se produisent effectivement lorsque l’on voyage en stop. Loin de moi l’idée de vouloir les nier, blessant par la même occasion une seconde fois celles et ceux qui sont passés par là. Toutefois, ces histoires malheureuses font fort heureusement figure d’exception, et les risques encourus ne sont pas ceux que l’on s’imagine en premier lieu. Après quatre ans de tour du monde dont près de trois en stop, laissez-moi vous donner mon point de vue sur le véritable danger de l’auto-stop…

Auto-stop et danger, le vrai du faux :

Lorsque l’on parle du stop, tout le monde y va de son petit point de vue. Bien évidemment, les risques sont largement évoqués dès les premières minutes de discussion, et chacun clame d’emblée et haut et fort que de nos jours, seules les âmes inconscientes affirment qu’il n’est pas dangereux de faire de l’auto-stop. Pour autant, combien de personnes ont-elles réellement tenté personnellement l’expérience ?

Si les préjugés sont aussi virulents, c’est notamment parce bon nombre de médias se chargent de nous vendre ces peurs qui, avouons-le, nous titillent, nous captivent, nous fascinent. Bien que de temps à autres, il arrive qu’une source d’information fasse preuve de plus d’impartialité, sur mille histoires de stop, celle que l’on vous contera le plus souvent sera celle possédant la plus forte valeur commerciale : soit l’horrible – mais séduisante – rencontre qui tourne mal.

En d’autres termes, de rares tragédies se produisent en effet, mais elles ne représentent qu’une infime proportion de ce que vivent quotidiennement les pouceux. Mettant ces dernières en avant au détriment des autres, le lecteur sera comblé car son opinion n’en sera que plus renforcée, tandis que l’auteur se félicitera d’avoir rédigé ce fait divers à succès. Gagnant-gagnant, en somme. Sauf que cela ne fait pas les affaires de l’auto-stoppeur, qui dépité, verra tripler dans la foulée son temps de galère sur la route – mais qui n’avait qu’à prendre sa voiture comme tout le monde.

danger auto-stop

Traversée de la Chine en auto-stop : à part quelques coups de soleil, pas une égratignure

Les femmes et l’auto-stop :

Dans le petit monde du stop, les femmes tiennent une place à part. Nous représentons pour beaucoup une cible particulière, du moins revêt-on une forme de fragilité que l’on occulte chez l’homme. Pourtant, ces messieurs connaissent également leur lot de mésaventures. Mais du coup, l’auto-stop c’est risqué pour les filles et aussi pour les garçons, me direz-vous ?

Faire de l’auto-stop, c’est se confronter à un échantillon sociologique représentant parfaitement les diversités du spectre d’une société globale. C’est aborder un condensé d’individus provenant de tous univers. C’est plonger tête baissée dans un concentré de vie. C’est rencontrer le bon, la brute et le truand, comme nous l’aurions fait en partant faire nos courses. Ainsi, tout comme nous pourrions subir une mauvaise rencontre dans un bus, en nous rendant chez notre boulanger ou en traversant le hall de notre HLM, il arrive malheureusement que certaines histoires de stop connaissent un revirement tragique. Pour autant, vivant sur les routes du monde depuis quarante-huit mois, je n’ai jamais dû affronter de violence à proprement parler. Certes, j’ai connu quelques moments angoissants, mais j’en ai vécu de plus effrayants dans ma propre ville. Je vous laisse visionner ce film retraçant mon aventure de plusieurs semaines d’auto-stop en Malaisie, afin d’illustrer mes propos.

Il s’agit bien sûr d’une expérience très personnelle et je vous invite à partager la vôtre dans les commentaires ci-dessous.

Autre pensée qu’il me tenait à cœur de partager avec vous. Lorsqu’il arrive qu’une auto-stoppeuse subisse une mauvaise rencontre (comme ça aurait pu être le cas au coin de sa rue, j’insiste), on affirmera discrètement qu’elle l’a un peu mérité : quel aveuglement de se lancer seule, sur la route, à la portée du premier venu. De plus, on s’interrogera lourdement sur ses mœurs : encore une hippie prête à tout pour vivre aux crochets de la société. Enfin, avec un peu plus d’aplomb, on lui reprochera de l’avoir délibérément cherché : avec son décolleté de pute, faut pas non plus qu’elle s’étonne.

Pourtant, comme on risque un accident important en conduisant, une rupture douloureuse en aimant ou une maladie grave en vieillissant, les dangers de l’auto-stop ne sont pas plus nombreux que ceux que l’on côtoie lorsque l’on s’abandonne à vivre.

autostop danger

Auto-stop au Laos : à part le fait d’avoir dû écouter les blagues de Marc, tout s’est bien passé

Le vrai danger de l’auto-stop :

Si l’on ne peut exclure que l’auto-stop comporte des risques (au même titre donc que la vie), les dangers ne sont pas ceux qu’on veut bien nous laisser croire : peu de chance que vous vous fassiez trucider un soir de pleine lune, par un chauffeur routier à l’orée d’une forêt. La plupart des histoires dramatiques sont liées à de graves accidents de la circulation. Si vous vous apprêtez vous-aussi à lever le pouce, veillez surtout à porter toute votre attention sur les deux points suivants.

Votre propre sécurité :

Le réel danger de l’auto-stop est l’accident de voiture, qui viendrait ternir un voyage dont on ne rentrerait pas. C’est, et de loin, le risque le plus important et le plus probable. Aussi, dans votre intérêt comme dans celui de vos proches, ne négligez pas la sécurité routière. Dans la mesure du possible, adoptez l’attitude suivante :

  • Attachez votre ceinture de sécurité à bord des véhicules ;
  • Portez un casque si vous êtes pris en moto ;
  • Si votre conducteur est alcoolisé, descendez poliment de la voiture ;
  • De même, s’il route bien trop vite ou dangereusement, remerciez-le gentiment et trouvez une autre solution pour continuer d’avancer ;
  • La nuit, équipez-vous d’une lampe de poche et agitez-la pour signaler votre présence, pensez également à vous vêtir d’un gilet réfléchissant.

Toutes les manières de voir le monde sont bonnes, pourvu qu’on en revienne.

Nicolas Bouvier, L'usage du monde

La mise en danger des conducteurs :

De même, assurez-vous de ne pas mettre les conducteurs qui s’arrêtent pour vous dans une situation dangereuse. Évitez donc :

  • De vous placer dans un endroit dangereux pour les autres usagers de la route (virages, pentes, voies rapides…) ;
  • De ne pas laisser suffisamment de place libre derrière vous pour qu’un potentiel conducteur puisse s’arrêter sur le bas-côté, en toute sécurité ;
  • De distraire votre chauffeur en lui montrant des photos (ou ce genre de choses) alors qu’il conduit.

Quant au reste, avec un peu de bon sens et de débrouillardise, tout devrait bien se passer ! Suivez votre instinct, écoutez votre feeling, ces derniers trompent rarement. Il y a quelques temps, j’avais pris la peine de rédiger un guide complet pour faire du stop, je vous laisse y jeter un œil si vous souhaitez obtenir des conseils plus précis.

auto stop danger

Botswana : le danger de la route, c’est aussi quand il n’y a pas de route

Autre grand risque de l’auto-stop :

Le plus grand danger de l’auto-stop, celui auquel j’ai été confrontée dès les premiers instants, c’est celui d’en tomber éperdument accro. En l’espace de quelques semaines sur la route, le pouce en l’air, j’ai réalisé – ô surprise – que le monde n’était pas si mauvais. Que l’être humain était même plutôt bon. Et que ma grande gueule et moi avions désormais l’air stupide d’avoir si souvent prétendu le contraire.

J’ai reçu un cadeau inestimable, de la part de tous ceux et celles qui m’ont acheminée de par le monde : cette confiance que je place désormais en l’autre, en l’inconnu, en l’étranger. Dernièrement, je traversais la Chine en auto-stop : j’y ai versé quelques larmes de fatigue, mais avant tout de joie. De tous ces rêves que j’ai eu la chance de réaliser, il ne m’en reste qu’un : si j’avais à vivre un jour un moment difficile, j’espère de tout mon cœur trouver la force de conserver au plus profond de moi cette foi qui me réchauffe quotidiennement.

Sur les mille rencontres que j’aurai la chance d’effectuer prochainement, il est probable que je puisse connaître un ou deux incidents. C’est statistique, c’est une affaire de probabilité, et cela aurait été également le cas si j’étais restée dans ma petite ville tranquille d’Orléans : faire du stop n’a pas le pouvoir d’éviter les mauvaises surprises.

Pourtant, cette pratique se révèle à l’inverse être un excellent polisseur de diamants bruts : les hommes et les femmes que l’on croise en jouant du pouce, ces messieurs et madames tout le monde, sont capables entre deux aires d’autoroute de se montrer plus bienveillants, chaleureux et aimants que jamais.

autostop dangereux

L’une de mes plus belles rencontres d’auto-stop : Monsieur Shui, dans le Guangxi

L’auto-stop n’est donc pas plus dangereux que promener son labrador dans son quartier, à compter que le pouceux veille à respecter les préceptes de la sécurité routière. Ce n’est pas parce que l’on décide de sortir des sentiers battus qu’il faut forcément prendre des risques inconsidérés. Cette pratique saura réserver les meilleures surprises, à celles et ceux qui se donneront la peine d’y être attentifs.

Avant de conclure, je mentionnerai malgré tout la chose suivante, que j’ai déjà développée plus longuement dans d’autres articles : si votre sixième sens vous informe d’un mauvais pressentiment, passez votre chemin. Vous éviterez ainsi, au pire de vous mettre en danger, au mieux de vous sentir inconfortable tout au long du trajet.

Autres réflexions sur le danger de l’auto-stop :

Je vous laisse maintenant découvrir plusieurs articles qui, confirmant ou infirmant mon point de vue, du moins le complèteront :

Pour aller plus loin, je vous encourage à retrouver tous mes articles sur la pratique de l’auto-stop, ainsi que l’intégralité de mes conseils aux voyageurs, et les textes relatant la philosophie de ma vie nomade.

Enfin, si vous avez des expériences ou des conseils à partager avec nous, n’hésitez pas à écrire un commentaire dans l’espace réservé ci-dessous !


auto-stop danger

Épinglez cet article sur Pinterest !

Join the discussion 15 Comments

  • JMC dit :

    Superbe histoire !
    Le peu que je roule en voiture (je suis adepte de la gyroroue pour les déplacements de moins de 100km, très addictif aussi !) c’est avec une voiture atypique (Caterham sans portes ni pare-brise et petit coffre), du coup ça arrange peu les voyageurs avec des gros sacs à dos. Je confirme qu’en tant qu’automobiliste, je prends les auto-stoppeurs avec bienveillance, et si j’ai l’occasion de faire le détour, je lles amène à bon port.
    Moralité: si vous croisez une voiture atypique qui vous plaît et qui rencontre vos besoins en termes de bagages, n’hésitez pas à lever le pouce pour vous faire plaisir !

  • Mathilde dit :

    Super article que beaucoup devraient lire avant de juger les autostopeurs, et surtout les autostopeusEs. J’ai voyagé en stop pendant 3 mois autour de l’Europe, avec plusieurs voitures à chaque déplacement. J’ai eu deux commentaires assez déplacés, et les conducteurs se sont arrêtés à ma demande (Comme tu dis, j’aurais tout aussi bien pu avoir ces propositions en rentrant de boîte le soir). Mais ce n’est rien à côté de toutes les personnes incroyablement bonnes que j’ai pu rencontrer lors de ces voyages. Combien m’ont proposé à manger, ou de me payer le bus pour que je voyage « plus en sécurité ». Un soir, un chauffeur de camion, qui n’allait pas rentrer dans la ville où je me rendais (mauvaise communication, mais c’était logique, j’aurais du y penser), a attendu avec moi pendant plus de trois quarts d’heure le bus qui m’emmènerait au centre ville. Il m’a aussi payé le bus car je venais d’entrer dans le pays et n’avais pas encore la monnaie locale. J’ai oublié le prénom de cet homme, mais je n’oublierai pas à quel point il m’a aidé. On ne s’en rend pas compte, mais le monde est en fait plein de bonnes personnes comme lui.

  • Marie dit :

    Je pratiquais le stop jeune…et maintenant jeune senior je n hesite pas. Je viens de faire 600 kms en stop. Je m explique: avec mon mari nous faisons.s de long trip a pied….actuellement la Francigena 2000kms.. Nous avons un fourgon. Tous les matins on part du point A au point B 25 kms environ / jour. Je laisse mon mari au bistrot…ou musée…et je reviens en stop au point A pour chercher le fourgon et revenir au point B.
    Que des rencontres très sympas vraiment étonnantes parfois les automobilistes ont fait un détour de 14 kms .
    Les cheveux blancs c est top …..

    • Bonjour Marie et merci pour ce super retour d’expérience (qui m’inspire énormément…). Bon chemin à vous, et si nos routes se croisent et que vous avez un peu de temps, je vous offrirai un café avec plaisir, je serais heureuse de vous entendre me raconter tout ça ! Bon vent à vous, et prenez soin de vous…

  • Gilles Beg dit :

    Super blog et bon article que je viens de découvrir. 25 hivers au Venezuela en stop et en bus (déconseillé par tous y compris les autochtones). Le véritable et unique danger, l’accident. État des routes et des véhicules généralement en cause avec l’alcoolémie. Mon conseil un peu idiot : faite confiance à votre instinct, si vous n’en n’avez pas, faite du tricot et vous n’aurez pas froid l’hiver.

    • Merci Gilles pour ton retour d’expérience et tes gentils mots sur mon blog ! C’est vrai que faire confiance à son instinct est primordial, et comme toute autre chose, cela s’apprend avec le temps. Bon vent à toi…

  • dolfin dit :

    j’ai beaucoup pratiqué l’autostop de 17 à 25 ans. j’ai traversé l’europe de long en large et je suis d’accord avec toi. le plus grand danger, c’est l’accident. j’ai eu de grande frayeur: l’imbecile qui zigzag à 180 kmh pour t’épater, l’alcoolo qui a 4 gramme et ne tient pas sa route ou le routier qui te previent qu’il te prend pour ne pas s’endormir et que tu reveilles effectivement parce qu’il s’est endormi.
    J’ai eu quelques mauvaises rencontres (ça peut aider de s’entrainer à tirer un frein à main pour arreter une voiture ou garder sa bombe lacrymo à portée de main).
    j’ai surtout de magnifiques rencontres. des gens gentils, généreux, prêt à partager leur maison, leur repas, leur histoire.
    Dans l’ensemble j’en garde de très beaux souvenirs et j’ai toujours du plaisir à prendre des gens en stop maintenant.
    mes conseils: une tenue tres neutre. c’est clair qu’il vaut mieux eviter le maquillage et la mini-jupe, ça risque d’envoyer un mauvais signal.
    Et j’avais une super méthode quand on me proposait « la botte ». Je disais « non merci » sans me fâcher comme si on m’avait proposé un café.
    Je me souviens avoir demandé un jour à un vieux routier si un jour une fille lui avait dit oui et il m’a répondu « Non mais on ne s’est jamais, ça m’arrivera peut-être! »

  • Sarah dit :

    Salut salut. J’arrive aussi à un moment de ma vie où j’ai besoin d’éprouver. De sortir de la vie sédentaire et de vivre autre chose. Je sais que ça n’a pas de lien direct avec l’article mais comme l’idée de la peur et des réactions de l’entourage y sont présente je me permet une derive… (bien sûr que cela m’effraie de faire une mauvaise rencontre mais ayant habiter Lyon quelque année j’ai pris conscience que tu es plus seule que jamais au milieu d’une rame de métro bondée quand tu te fais agresser alors bon! )Ceci dis ma question est la suivante : comment faire pour « calmer » les craintes de’l’entourage ? Certes je suis une grande fille mais je n’ai pas envie que ma famille entière fasse un malaise cardiaque quand je leur dirais que je pars en road trip en stop cet été ! Je ne sais pas par quel bout amener la chose, comment rassuré, si il faut rassurer et comment faire pour qu’on me foute la paix (en gros) pendant que je vie mon expérience?

    En tout cas très chouette blog! Ça fait rêver et crois moi ça fais un moment que ça m’est pas arrivé alors pour ça un grand merci à toi!

    • Salut Sarah,

      Merci pour ton message, et aussi pour tes gentils mots, ça me fait super plaisir à lire ! Concernant ton entourage, la question est compliquée, d’autant plus que je ne les connais pas… Dans ma famille, j’ai réussi à apaiser les craintes en donnant des nouvelles souvent, puis le temps a aidé aussi. En tout cas, la communication est importante il me semble, et je te souhaite de parvenir à trouver les bons mots. Cela ne t’empêchera pas de faire ce que tu souhaites, mais c’est toujours plus sympa quand les proches nous soutiennent ! Je te souhaite de vivre de belles aventures, et au plaisir !

  • léa dit :

    salut Astrid!

    Je suis moi même dans une phase de ma vie ou j’ai vraiment très très envi de tout plaquer, et de partir pour un grand voyage itinérant en solo de plusieurs mois, mais je ne sais pas vraiment comment (à pied, en velo, en stop, en licorne?).
    Le stop me fait vraiment envi, c’est un super moyen de rencontre a l’autre et pour découvrir un pays! J’en ai fais plusieurs fois mais toujours accompagnée et en france.
    Ton article est vraiment intéressant, mais je note qu’à aucun moment tu parles de viol (j’imagine que c’est volontaire) et pour ma part c’est ce qui me fait le plus peur!!! J’accepte bien plus le risque d’avoir un accident de voiture ou d’être agressé physiquement.
    Je pense sincèrement que les média alimentent notre peur de l’autre et nos stigmats, mais le viol existe et comme tu le dis c’est statistique, tout le monde conduit et parmis ces conducteurs il y a des hommes qui pensent que l’autostoppeuse est avant tout une femme qui cherche du sexe, et de fait nous nous exposons à eux. Je trouve qu’il faut du courage pour se lancer a partir en stop seule quand on est une femme, car d’une certaine manière c’est dire au reste du monde « Je suis une femme, et je m’empecherai pas de vivre pour ça !! »

    Est ce des peurs que tu as totalement dépassé, ou c’est l’amour du voyage en stop qui t’a fait relativisé ces risques ?

    • léa dit :

      mon commentaire s’est envoyé tout seul haha!
      un dernier mot pour te dire que ton blog est vraiment cool, et que ca fait du bien de voir que c’est possible!!
      Merci pour ça,
      léa

      • Salut Léa et merci pour ton message ! Tu résumes bien mon texte, et je vais essayer de te répondre au mieux. Concernant le viol, j’évoque les tragédies dans mon introduction, mais je ne souhaitais pas insister sur ce point car effectivement, à mon sens, c’est loin d’être le danger le plus grand. Après, oui, statistiquement, comme dans la rue d’ailleurs, nul(le) n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre. J’avais ces peurs au début de mon voyage, puis peu à peu j’ai compris que l’humain n’était pas si mauvais. Le stop m’a permis de faire mes plus belles rencontres, et malgré les quelques mauvaises journées je préfère me concentrer sur toute cette fraternité que cela m’a apporté. Après, si tu ne te sens pas prête à lever seule le pouce, je te conseille de te faire accompagner, faire du stop repose beaucoup sur nos feelings, alors autant partir du bon pied ! Bon vent à toi et bonne route 😉

  • papi dit :

    je retiens que faire du stop,c’est comme partir faire ses courses …
    et j’adhère ! chaque matin quant je prends mon vélo pour aller au pays j’affronte l’imprévu
    je n’ai qu’une toute petite expérience du stop (souviens toi ma traversée de l’Angleterre en revenant d’ Ecosse)
    mais comme dirait la Mère Denis: « c’est ben vrai ça »
    j’ai revu avec grand plaisir ta vidéo sur la Malaisie, merci

Leave a Reply